Bouffonneries (suite à histoires droles)

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A la demande de plusieurs d'entre vous chers lecteurs et lectrices je viens continuer mon récit, je vais revenir quelques peu en arrière, ayant dans ma présentation sauté de grands passages et des anecdotes assez croustillantes de la vie en ce château.

Revenons au début, pourquoi cette vilaine (à cet époque on appelait aussi les manants des vilains) s'était retrouvé à la cour du bon roi qui aimait bien son peuple; et oui, quelle idée avait elle eu le jour ou....Enfin , moi je me demande si j'y serai allée, mais je ne puis refaire le cours de sa vie, car cela se passait il y a fort longtemps. Donc , la vilaine à la fin de été reçue une convocation, en quelques sortes un ordre de regagner le plus rapidement possible la cour de son bon roi débonnaire et bedonnant, la vilaine se décida car en effet elle avait déjà omis de se présenter plusieurs fois chez son bon roi et déjà elle craignait des représailles. Puis, si il appelait c'est que finalement il était devenu plus humain et surtout qu'il ne lui en voulait plus de l'avoir pris pour un bouffon.
Un soir par une nuit sans lune, elle se présenta à sa cour, vêtue de sa plus belle robe, elle fit sensation, le roi se prosternait à ses pieds tant il était content de son retour, la vilaine n'en cru point ses yeux, son bon roi était redevenu un être humain, mais.... Elle resta sur le qui vive et vigilante.Après cinq années d'exil elle ne reconnaissait pas la cour du roi, les favorites d'hier étant répudié, elle se retrouvait bien seule, il allait lui falloir tout son savoir pour se faire admettre parmi les courtisans et autres gentilshommes de cette nouvelle cour.
Ce premier soir le roi réunit en son château toute la cour qu'il avait suivis en ces lieux retirés, car il faut que je vous dise cela se passe fort loin après la révolution française et les rois en cet époque étaient plutôt cachés que vivant au grand jour.
Le bon roi présenta cette dame à ces sujets comme étant une joueuse de mots, il avait plus souvent des jongleurs, des bouffons et des êtres sans envergures que celle la quand elle s'est présentée il le cria à la cantonade à tout son peuple.. Il réalisa même un exploit ca il a fit venir en sa chambre pour l'informer qu'il n'était plus le despote d'autrefois, qu'il avait même pris au sein de ses favorites la future reine de son royaume et il lui la présenta. Elle était allongée de tout son long dans un fauteuil , fatiguée, la mine défaite sans maquillage, connaissant les exploits du roi en matière de droit de cuissage ( à l'époque cela se pratiquait bien ) , la vilaine se fit cette réflexion :" Pauvre femme tu ne sais pas qui est le roi...Mais je ne m' aventurerais pas à te le dire, tu le verras par toi même. Cette dernière n'était pas à demeure à la cour du roi, elle venait épisodiquement et couchait parfois dans le bureau de son roi pendant que ce dernier vaquait aux affaires de son royaume. Et quand ses ardeurs le rendaient fous il prenait la belle contre son bureau et la laissait pantoise, complètement exténuée, car ce bon roi était un chaud lapin. Il n'était pas rare les soirs de pleine lune de la croiser marchant d'un air hagard les jambes un tantinet écarté ce qui laissait dire aux bouffons , il la encore culbuté et la pauvre en marche plus droit..

Mais revenons à celle qui fut plus tard surnommé la chef de bande ou de gang , qu'importe c'était la chef., elle fit connaissance d'une toute jeune femme qui figurait parmi les favorites de notre bon roi, espiègle, coquine, mutine, sachant rire et fort intelligente, le roi passait dans un trou de souris quand elle apparaissait à sa cour.

A Bientôt si vous le voulez bien...

la suite,vite la suite mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr