ENFIN! J'ai conquis de main de maître ma LIBERTE...

Grâce à la ténacité du fils ainé du roi, votre diseuse de mots a vu sa peine commuée en une liberté qui elle espère ne s’avèrera pas surveillée, mais qui dit liberté dit à moi la joie d’être moi-même pas soumis aux regards désapprobateurs des manants et autres princesses du royaume.
J’ai fait mon entrée par la grande porte, entrée discrète mais c’est ainsi que je le voulais, en plus quelle chance c’était juste le jour de mon anniversaire et j’ai été fêté par mes amis, j’ai même eu droit à une peinture magnifique du fils aîné qui est un ami très cher à mon cœur, ma sorcière bien aimée (ihih) était là et elle m’ a souhaité un bon anniversaire, puis de ci de là quelques manants ont osés me la souhaiter

J’ai palabré avec des nouveaux venus, parmi se sont sûrement glissé quelques parvenus mais qu’importe je ne fraye pas avec le menu fretin, il faut savoir choisir ses amis. Et mes amis je les connais, j’avais hâte de revenir sous mes robes d’apparat et ne plus avoir à me glisser dans quelques oripeaux trouvés de ci de là bien que capable de me tailler une robe à ma mesure.

Tout allait bien jusqu’à ce que le pont levis se soit baissé alors que j’étais sortie au-delà du mur d’enceinte pour me rafraichir et qu’elle ne fut pas ma stupéfaction de me voir interdire ses lieux. Pour un soir je n’en fais grief à personne , car le lendemain….

Le lendemain je me suis pointée à des heures inconnues de tout le petit peuple, pas de roi en vue ni sa chère et tendre, aussi j’ai pu arriver sans encombre au pieds du trône, au sein du graal et m’introduire auprès des hautes sphères, j’ai même croisé un drôle de personnage qui pensait être un fantôme mais qui n’en n’avait ni l’allure ni le nom….Mais de cela je vous en parlerai dans un prochain chapitre. Donc à peine arrivée je croise celle que j’ai nommée la couarde, possible que aujourd’hui je pourrai la nommer autrement, genre la dévouée corps et âme servante du Roi , donc pour en revenir à cette femme de manant devenue Grande Dame auprès de sa Majesté, j’ai osé croisé le fer avec elle, mais gentiment ne voulant pas l’exposer à quelques coups d’épée fatale, je rêvais autrefois de l’embrocher , aujourd’hui elle me servira de tremplin pour rebondir, quoique elle n’est pas si épaisse que cela , ne doit pas bien manger à la cour du roi…En femme du monde j’ose lui dire et lui glisser à l’oreille qui j’étais et là les éléments se sont déchaînés, rien qu’a l’idée de se dire mais qui ai-je osé saluer, elle me fit cette déclaration:

«  Tu es indésirable ici (termes dit par d’autres, en d’autres moments), comme quoi on ne refait pas le monde, je lui ai dit , non, non tu n’es pas dans le secret des dieux (mince ça doit ficher un coup ça, de ne pas être avertie, alors que l’on se croit d’un rang supérieur), le fils du roi est venu me délivrer lui-même du joug de l’oppresseur (hihihi j’adore ), enfin de ton roi suprême et j’ai droit de vivre à ma guise et d’aller ou bon me semble en ce château, suis pas le personnage que l’on doit balancer par la première meurtrière, non je suis là de par la volonté de sa Majesté et de son fils….. Mais la mâtine ne l’entendait pas de cette oreille, elle a pris note et s’est vivement éloignée de moi, craignant sans doute que je lui file la grippe porcine que je dois porter puisque je suis apparentée à la truie en ces lieux……………………… »

Puis j’ai batifolé en compagnie de mes amis toute la soirée d’hier, retrouvant tous mes mots et ma joie de vivre que je n’ai jamais perdue, il m’en faut plus pour m’abattre….

Il y a bien eu quelques grincements de dents mais j’ai réussis toutes les épreuves la couarde étant restée malgré tout couarde n’a plus refait d’apparition au château en ma présence. J’ai conquis d’un regard le cœur de certains nouveaux, j’ai rit en leur compagnie, pour la suite nous verrons il me reste quatre jours à profiter de la cour après je me rends en personne en un Royaume ou le roi ne pourra me suivre, Tiens avant de partir je lui piquerais sa couronne cela me fera une avance sur mon budget et je pourrais penser à lui en l’effritant chaque jour…